À partir de 2026, coller une vignette sur son pare-brise ne sera plus automatique pour tous les automobilistes. Certaines pastilles disparaissent, d’autres apparaissent, et la règle varie selon le type de véhicule et la zone géographique. Voici ce qu’il faut savoir pour ne pas se tromper.
Les voitures de collection auront, dès 2026, leur propre vignette officielle. Discrète et presque esthétique, cette pastille n’offre aucun avantage pratique ni fiscal, mais elle joue un rôle symbolique fort. Proposée par la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE), elle permet de reconnaître les véhicules anciens et de valoriser leur patrimoine culturel.
Seules les voitures répondant à des critères précis peuvent en bénéficier : elles doivent avoir plus de 30 ans, posséder une carte grise collection, être conservées dans leur configuration d’origine et ne plus être en production. Le coût reste modeste : 15 euros pour cinq ans, avec une demande à effectuer directement sur le site de la FFVE. Une fois reçue, la vignette se place à droite du pare-brise, à l’emplacement de l’ancienne vignette d’assurance, disparue en 2024.
Si cette vignette ne permet pas de circuler librement dans les zones restreintes ou de bénéficier de privilèges, elle clarifie le statut du véhicule lors des contrôles et contribue à la préservation de la mémoire industrielle et culturelle des automobiles anciennes. Pour les passionnés, il s’agit avant tout d’un signe de reconnaissance et de visibilité dans un contexte où les normes environnementales se durcissent, explique Motors Actu.
Les vignettes obligatoires pour tous les automobilistes
Pour le reste des conducteurs, les règles ont beaucoup évolué ces dernières années. La célèbre vignette verte d’assurance auto, qui était autrefois obligatoire, n’existe plus depuis le 1ᵉʳ avril 2024. Les forces de l’ordre consultent désormais un fichier numérique des véhicules assurés, mais l’assurance auto minimale (au tiers) reste indispensable pour circuler légalement.
De même, la vignette du contrôle technique n’est plus obligatoire à coller sur le pare-brise. Il est toutefois nécessaire de conserver le procès-verbal dans le véhicule, afin de pouvoir le présenter en cas de contrôle routier.
En revanche, la vignette Crit’Air reste obligatoire dans certaines zones urbaines, appelées Zones à faibles émissions mobilité (ZFE). Ces vignettes classent les véhicules selon leur niveau de pollution, de Crit’Air 0 pour les plus propres à Crit’Air 5 pour les plus polluants, et permettent de réguler l’accès aux centres-villes et aux zones sensibles lors des pics de pollution. En 2026, environ 42 communes françaises exigeront la présence de cette pastille pour circuler librement dans leur centre-ville. Elle doit être commandée sur le site officiel du gouvernement pour éviter les arnaques, rappelle Auto Plus.
Ainsi, la Crit’Air est aujourd’hui la vignette principale à connaître pour tout automobiliste circulant dans des zones urbaines à réglementation stricte, tandis que l’assurance et le contrôle technique restent des obligations légales même sans affichage papier.
La règle générale est simple : la plupart des vignettes à coller disparaissent, mais certaines restent indispensables selon le véhicule et la zone de circulation. Les voitures de collection auront leur pastille officielle, uniquement symbolique mais valorisante. Les véhicules ordinaires, eux, n’ont plus besoin d’afficher l’assurance ni la vignette de contrôle technique, mais doivent garder les documents dans le véhicule. Enfin, la Crit’Air demeure la seule vignette encore réellement obligatoire pour circuler dans certaines zones urbaines.
En résumé, avant de prendre la route en 2026, il est crucial de savoir à quelle catégorie votre véhicule appartient et dans quelles zones vous circulerez. Cette clarification permet d’éviter les amendes tout en respectant à la fois la loi et la préservation du patrimoine automobile.
