La suspension de MaPrimeRénov’ en 2025 bouleverse le paysage des aides à la rénovation, mais ne signe pas l’arrêt des travaux. D’autres dispositifs, toujours en vigueur, permettent aux ménages de continuer à financer leurs projets énergétiques sans tout remettre en question.
Parmi les mécanismes encore actifs, les certificats d’économie d’énergie (CEE) constituent une aide majeure. Obligatoires pour les fournisseurs d’énergie, ces certificats donnent droit à des primes pour plus de 200 types de travaux : isolation, changement de chaudière, ventilation, etc. L’un des avantages majeurs de ce dispositif est qu’il ne repose sur aucune condition de ressources.
Propriétaires comme locataires peuvent ainsi en bénéficier, à condition que le logement soit achevé depuis plus de deux ans. Le montant des primes varie quant à lui d’un fournisseur à un autre, ce qui rend la comparaison des offres utile avant de s’engager. Certaines enseignes proposent également des bonus temporaires, selon la période ou la nature des travaux engagés.
Autre solution : l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ). Ce prêt permet d’emprunter jusqu’à 50 000 euros pour financer des travaux de rénovation énergétique, avec un remboursement possible sur 20 ans maximum. L’éco-PTZ est ouvert à tous les propriétaires, sans conditions de revenus, et couvre l’ensemble des travaux classiques de rénovation : isolation thermique, remplacement des fenêtres, ou encore modernisation du chauffage.
Des primes ciblées et un soutien territorial renforcé pour faire face à la suspension de MaPrimeRénov’
La prime « Coup de pouce chauffage » reste également mobilisable. Elle concerne spécifiquement le remplacement de systèmes vétustes par des équipements plus performants. Son montant peut varier entre 450 et 5 000 euros, en fonction des revenus du foyer et du type d’équipement installé.
À ces aides nationales s’ajoutent les dispositifs territoriaux mis en place par les collectivités locales. Selon les communes ou départements, des subventions spécifiques, aides à la décision, ou exonérations temporaires de taxe foncière peuvent être accordées. Ces soutiens permettent de financer des opérations non couvertes par les dispositifs nationaux ou d’en compléter le montant.
Une vigilance nécessaire pour optimiser les aides
Face à cette diversité d’aides, les ménages sont invités à étudier précisément les critères d’éligibilité et à mobiliser les bons leviers financiers en fonction de leurs projets. Des plateformes locales ou des conseillers spécialisés peuvent accompagner les particuliers dans la constitution des dossiers et le choix des travaux les plus adaptés.
Malgré la suspension de MaPrimeRénov’, le financement des rénovations énergétiques reste donc possible. En combinant intelligemment les dispositifs disponibles, les ménages peuvent toujours alléger la facture de leurs travaux et améliorer la performance de leur logement.








