La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a confirmé que la France ne dérogerait pas à son objectif de réduire le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, même si la croissance économique est moins favorable. Alors que la prévision de croissance pour 2025 a été révisée à la baisse à 0,9%, elle assure que cet objectif sera respecté grâce à des ajustements budgétaires. La ministre a également souligné l’importance du dialogue et de la transparence dans ce processus.
Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, a affirmé que l’objectif de 5,4% de déficit public pour 2025 resterait inchangé, malgré la baisse attendue de la croissance économique. Actuellement estimée à 0,9%, la prévision de croissance pourrait encore évoluer, mais le déficit ne sera pas affecté. Selon les dires de la ministre rapportés par BFMTV, « quelle que soit la croissance, nous devons le tenir« , soulignant que l’objectif de réduction du déficit reste une priorité pour le gouvernement, indépendamment des variations économiques.
Ajustements budgétaires si nécessaire
Si la baisse de la croissance économique nécessite des ajustements budgétaires, le gouvernement s’engage à les prendre. Amélie de Montchalin a précisé que ces ajustements seraient réalisés de manière transparente et en concertation avec les acteurs économiques et sociaux. Cela pourrait inclure des réductions de dépenses ou des réallocations budgétaires afin d’assurer que l’objectif de déficit soit atteint sans compromettre les finances publiques.
La ministre a insisté sur l’importance du dialogue et de la transparence dans ce processus. Elle a précisé que les ajustements budgétaires se feraient en toute clarté, afin que les citoyens et les acteurs économiques puissent comprendre les décisions prises. Cette approche vise à maintenir la confiance dans la gestion des finances publiques, même si des mesures difficiles doivent être mises en place.
Une situation économique incertaine qui pèse sur le déficit
Le climat économique mondial actuel, avec des risques géopolitiques et des incertitudes économiques, pèse sur les prévisions de croissance. La France, comme d’autres pays européens, doit faire face à des pressions inflationnistes et à une hausse des coûts de production, ce qui impacte la croissance. Malgré cela, le gouvernement entend respecter ses engagements en matière de finances publiques, notamment en maintenant un déficit contrôlé pour éviter une détérioration de la situation budgétaire du pays.
Malgré les incertitudes économiques et la prévision de croissance révisée à la baisse pour 2025, le gouvernement français reste déterminé à maintenir l’objectif de 5,4% de déficit public. Amélie de Montchalin a réaffirmé l’engagement de l’exécutif à respecter cet objectif, même si cela implique des ajustements budgétaires au cours de l’année. La priorité reste de garantir la stabilité financière du pays, tout en préservant la confiance des citoyens grâce à une gestion transparente et rigoureuse des finances publiques.