Un vaste chantier de modernisation du réseau est en cours en France, et il va impacter des millions d’usagers. Dès janvier 2026, plusieurs centaines de communes verront leur connexion Internet actuelle disparaître, une transition qui s’étendra jusqu’en novembre 2030. Tous les opérateurs sont concernés, et les abonnés devront se tourner vers une nouvelle technologie pour continuer à accéder à Internet.
L’abandon de l’ADSL a déjà commencé en janvier 2025, avec une première coupure dans 162 communes. Ce processus va s’accélérer dans les années à venir, touchant 829 nouvelles communes en janvier 2026, avant une extinction totale prévue pour 2030, rapporte le Journal Du Net.
Cette décision s’explique par les limites de la technologie actuelle. Le réseau cuivre, utilisé pour l’ADSL, est devenu moins performant, coûteux en maintenance et très énergivore. Orange, qui gère cette infrastructure, a donc choisi de mettre fin progressivement à son exploitation pour privilégier une technologie plus moderne et plus adaptée aux usages numériques actuels.
L’ADSL, bien qu’encore utilisé par de nombreux foyers, est aujourd’hui largement dépassé par la fibre optique, qui offre un débit supérieur, une connexion plus stable et une consommation énergétique réduite. Cette transition vise à moderniser le réseau français, mais elle impose aux abonnés de s’adapter rapidement.
Une obligation de migrer vers la fibre
Tous les abonnés utilisant encore l’ADSL devront souscrire une offre fibre optique pour maintenir leur accès à Internet. Ceux qui ne sont pas encore éligibles devront attendre le déploiement progressif de la fibre ou opter pour des solutions alternatives comme la 4G, la 5G ou l’Internet par satellite.
Les communes concernées recevront progressivement des notifications pour avertir les habitants de l’arrêt du service. Il est fortement recommandé aux abonnés de se renseigner auprès de leur fournisseur d’accès pour connaître leur date de migration et anticiper d’éventuels travaux de raccordement. Certains logements, notamment en zones rurales, nécessiteront des interventions techniques, ce qui peut allonger les délais de transition.
Dans les secteurs où la fibre n’est pas encore déployée, des solutions alternatives sont mises en place. Cependant, leur efficacité varie en fonction des territoires, et certaines zones isolées pourraient rencontrer des difficultés d’accès à une connexion stable.
Une coupure qui impacte tous les usages d’Internet
L’arrêt de l’ADSL ne concerne pas uniquement les particuliers. Les entreprises, les services publics et les administrations devront également adapter leurs infrastructures à cette transition. Une coupure brutale pourrait avoir de lourdes conséquences, notamment sur les paiements en ligne, les démarches administratives, le télétravail et l’accès aux services numériques essentiels.
Face à ces enjeux, il est primordial pour les abonnés de vérifier leur éligibilité à la fibre et de programmer leur transition dès que possible. Ne pas anticiper ce changement pourrait entraîner des coupures de service prolongées et compliquer la vie quotidienne de nombreux foyers.
Si cette transformation vise à offrir un réseau plus rapide et plus fiable, elle représente encore un défi logistique et technique pour de nombreuses communes où la fibre tarde à arriver. À mesure que la transition avance, il est donc essentiel que les usagers soient bien informés et accompagnés dans ce passage vers un Internet entièrement basé sur de nouvelles infrastructures.
