Face à un déficit croissant, le gouvernement propose une série d’ajustements budgétaires pour tenter de rééquilibrer les comptes de la Sécurité sociale. Ce projet de loi prévoit des hausses de financement dans certains secteurs, mais aussi des restrictions et des réformes sur les remboursements et les indemnités.
Le déficit de la Sécurité sociale connaît une aggravation notable. Initialement estimé à 16 milliards d’euros, il pourrait finalement atteindre 23 milliards d’euros, voire 30 milliards en l’absence de nouvelles mesures d’ajustement. Cette situation s’explique en partie par l’augmentation des dépenses de santé, avec un budget de 264,2 milliards d’euros, soit une hausse de +3,3 % au lieu des +2,6 % initialement prévus. Une rallonge d’un milliard d’euros a notamment été allouée aux hôpitaux pour faire face aux défis croissants du secteur.
Plafonnement des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie
L’un des points sensibles du projet concerne le plafonnement des indemnités journalières versées par l’Assurance maladie en cas d’arrêt de travail. Actuellement fixées à 50 % du salaire journalier, ces indemnités seraient désormais limitées à une tranche comprise entre 1,4 et 1,8 SMIC. L’objectif affiché est d’économiser environ 400 millions d’euros, mais cette mesure soulève des inquiétudes quant à son impact sur les salariés les plus précaires.
Le projet de loi prévoit également un renforcement des taxes comportementales pour générer des recettes supplémentaires. La taxe sur les sodas devrait être alourdie afin de limiter la consommation de sucre, tandis que la fiscalité du tabac sera ajustée. De plus, les jeux d’argent et les loteries verront leur taxation augmenter, permettant à l’État de récupérer environ 300 millions d’euros supplémentaires.
Aujourd’hui estimées à 80 milliards d’euros, ces exonérations permettent aux entreprises de réduire leur coût du travail. Le gouvernement souhaitait initialement réduire ces avantages de 4 milliards d’euros, mais le Sénat a revu cette baisse à 3 milliards d’euros. Cette décision vise à faire contribuer davantage les entreprises au redressement des comptes publics, mais risque de susciter l’hostilité des acteurs économiques.
Des contrôles renforcés pour limiter les dépenses de la Sécurité sociale
Enfin, le projet de loi intègre plusieurs mesures visant à maîtriser les dépenses de santé et à lutter contre la fraude. Désormais, certains traitements coûteux nécessiteront un formulaire de justification pour être remboursés par l’Assurance maladie. En parallèle, un partage accru des données entre l’Assurance maladie et les complémentaires santé permettra de mieux détecter d’éventuelles fraudes.
Si ce projet de loi vise à rééquilibrer les comptes de la Sécurité sociale, il pose néanmoins des questions sur son impact social et économique. Reste à voir si ces mesures suffiront à contenir le déficit ou si de nouvelles réformes seront nécessaires à l’avenir.
non je ne suis pas d’accord pour baissser les indemnitées journalières des personnes malades. C’est une double peine, une punission à la maladie comme si celle -ci n’était pas subit. Des années travaillées, cotisées pour être assuré en cas de coup dur, c’est pour celà qu’est fait cette assurance chômage et maladie.(dans ce cas on ne force pas les gens à cotiser pour tout :chomage,sécurité sosiale,caf , impots etc….)
Que faites vous de notre argent? Jamais de vrais réponse a ces questions, tout le temps des détours ,contours pour ne pa répondre.