Le café, consommé par des millions de personnes chaque jour, est aujourd’hui au centre d’une polémique sanitaire. Selon une enquête de 60 Millions de consommateurs, plusieurs marques bien connues contiendraient des substances chimiques dangereuses et des contaminants inattendus. Ces révélations interrogent sur la qualité de ces produits courants.
Parmi les marques épinglées, les capsules « Planteur des Tropiques » vendues chez Intermarché contiendraient des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), classés comme cancérigènes. Ces composés chimiques se forment notamment lors de la torréfaction du café à haute température. La marque Carte Noire, pourtant populaire, n’échappe pas non plus à cette critique, ses produits contenant des niveaux similaires de HAP. Ces substances sont connues pour leurs effets néfastes sur la santé et figurent sur la liste des substances à surveiller de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’acrylamide contenu dans le café, un risque sous-estimé
Outre les hydrocarbures, les chercheurs ont détecté des niveaux préoccupants d’acrylamide dans certains produits. Cette substance chimique, qui se forme naturellement lors de la cuisson à haute température, est considérée comme un cancérigène potentiel par plusieurs organismes de santé, dont l’OMS. Les capsules de café de la marque L’Or, produites par le groupe Jacobs Douwe Egberts, sont pointées comme particulièrement riches en cette substance. Les experts recommandent de limiter leur consommation.
Si les substances chimiques posent un risque majeur, certaines marques, comme Bellarom (vendue chez Lidl) et Alter Eco, présentent une autre problématique : la présence de corps étrangers tels que des fragments d’insectes. Bien que ces résidus soient généralement tolérés en faible quantité dans l’industrie alimentaire, leur présence soulève des questions sur les normes de fabrication et les processus de contrôle qualité.
Vers une consommation plus responsable du café ?
Ces révélations mettent en avant l’importance de choisir des produits alimentaires de qualité et de favoriser une consommation responsable. Les capsules de café, déjà critiquées pour leur impact environnemental, s’ajoutent à la liste des produits à consommer avec modération. Les consommateurs, de plus en plus attentifs aux étiquettes, peuvent se tourner vers des alternatives comme les cafés biologiques ou ceux torréfiés à basse température, pour limiter les risques.
Cette enquête de 60 Millions de consommateurs rappelle que même les produits de consommation courante, comme le café, peuvent contenir des substances préoccupantes. Ces révélations invitent à une vigilance accrue et à une demande de transparence de la part des fabricants, tout en interrogeant sur les normes sanitaires en vigueur.
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