Voitures-radars privées : ces nouvelles régions sous surveillance dès 2025

Les voitures-radars privatisées poursuivent leur déploiement en France, touchant dès janvier 2025 de nouvelles régions. Ces dispositifs, gérés par des entreprises privées, visent à renforcer les contrôles routiers. Mais leur impact soulève des interrogations quant à leur efficacité et leurs conséquences pour les automobilistes.

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Un modèle des voitures-radars privées déployées en France depuis plusieurs mois
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Le déploiement des voitures-radars privées s’accélère, et de nouvelles régions françaises verront ces véhicules équipés de radars mobiles en circulation dès 2025. L’objectif : intensifier les contrôles de vitesse. Cette initiative, bien qu’efficace sur le papier, suscite des critiques quant à ses implications pour les automobilistes.

Les voitures-radars privées, déjà en fonction dans plusieurs régions, étendent leur champ d’action à des zones jusqu’alors épargnées. À partir de janvier 2025, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Occitanie rejoindront le dispositif, avec une possible extension en Corse. Ce développement repose sur un contrat public de 34,5 millions d’euros attribué à l’entreprise OTC pour gérer 126 voitures sur deux ans.

Les voitures-radars, un système controversé

Chaque voiture-radar coûte environ 64 000 euros par an à l’État, mais rapporte en moyenne 390 000 euros selon la Ligue de défense des conducteurs. Ces chiffres témoignent de la rentabilité de ces dispositifs, souvent accusés de cibler des infractions mineures plutôt que des comportements réellement dangereux. Malgré cette surveillance accrue, la mortalité routière reste stable, posant des questions sur l’efficacité réelle de ces mesures.

L’arrivée des voitures-radars dans de nouvelles régions risque d’augmenter le nombre de PV pour excès de vitesse. Ces véhicules, conduits par des chauffeurs privés, détectent les infractions en roulant, que ce soit en croisant un véhicule ou en le suivant. Cela pourrait accentuer la pression sur les automobilistes, particulièrement ceux confrontés à des limitations de vitesse parfois jugées peu réalistes.

Des objectifs économiques et sécuritaires pour les voitures-radars

Pour l’État, les voitures-radars privatisées représentent une source de revenus importante, tout en répondant à un objectif sécuritaire. Cependant, les critiques se multiplient quant à une priorisation des recettes financières sur la sécurité routière. Les associations de conducteurs appellent à un contrôle plus transparent et à des mesures réellement efficaces pour réduire les accidents graves.

Le déploiement des voitures-radars privées dans de nouvelles régions marque une étape significative dans la stratégie de contrôle routier en France. Si l’objectif est d’améliorer la sécurité, les critiques sur leur efficacité et leur rentabilité mettent en lumière un débat plus large sur la gestion des comportements au volant. Les automobilistes devront s’adapter à cette surveillance renforcée dès 2025.

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