Voici les 10 villes françaises où l’immobilier a le plus reculé en 2023

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Voici les 10 villes françaises où l’immobilier a le plus reculé en 2023
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L’année 2023 a été particulièrement rude pour le marché immobilier français, entraînant des baisses jusqu’à 8 % dans certaines villes situées en France métropolitaines. Plusieurs facteurs entrent en jeu dans ce recul du marché.

D’après une étude publiée le 2 janvier 2024 et rapportée par Mediaseine, c’est la ville de Nantes où l’immobilier a le plus baissé en 2023 – 8% en un an (le prix moyen du mètre carré est de 3 562 €/m2). Toujours selon la même source, cette baisse est notamment due au durcissement des conditions d’octroi des crédits ainsi que la solvabilité limitée des ménages, des mesures qui ont fortement impacté la demande de logements.

C’est la ville de Lyon qui arrive en deuxième position des villes où le recul des prix de l’immobilier a été le plus conséquent, le prix moyen du mètre carré est désormais de 4 798 €/m2 (soit un recul de -5,9 %). Sur la dernière marche du podium, Paris avec un recul de 5 %, le prix du mètre carré passe ainsi à 9 644 €/m2 en moyenne. Bordeaux et Rennes arrivent quatrième et cinquième du classement avec un recul qui est respectivement de 4,9 % et 4,3 %, le prix moyen du mètre carré passe ainsi à 4 541 €/m2 pour Bordeaux et 3 958 €/m2 pour Rennes.

Dans la deuxième partie de ce top 10 des villes françaises où les prix de l’immobilier ont le plus chuté en 2023, nous retrouvons Toulouse avec un recul de 3,5 % (prix moyen du mètre carré 3 555 €/m2), Marseille avec une baisse de 2,8 % (prix du mètre carré 3 571 €/m2 en moyenne), Strasbourg avec un recul de 2,5 % (prix moyen du mètre carré 3 879 €/m2) et enfin Lille et Nice avec une baisse qui est respectivement de 0,9 % et 0,4 % (prix moyen du mètre carré 3 658 €/m2 pour Lille et 5 046 €/m2 pour Nice).

Les raisons du recul du marché immobilier français

En 2023, les ventes immobilières ont reculé de près d’un quart par rapport à l’année précédente. En effet, les ventes sont passées sous le seuil des 900 000 ventes conclues. De plus, les prix ont eux aussi reculé de 1,8 % dans l’hexagone, cela ne s’était plus produit depuis 2013 comme l’indiquent certains spécialistes de l’estimation immobilière.

Plusieurs facteurs ont joué un rôle crucial dans la baisse du marché de l’immobilier, notamment le renforcement des conditions d’octroi de crédits immobiliers, la solvabilité limitée des ménages, et même la situation économique et politique du pays. En effet, tous ces paramètres ont freiné certains acheteurs potentiels. Du côté des vendeurs, ces derniers ont été contraints de revoir leurs prix à la baisser pour s’adapter à ceux du marché.

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